La caisse populaire a longtemps été au cœur du noyau paroissial, formé de l'église, de l'école et de plusieurs associations communautaires. Fondée en 1941, la Caisse populaire Notre-Dame-des-Victoires est la plus ancienne de Mercier. Elle ouvre ses portes le 1er juin dans la salle paroissiale de l'église, rue Boyce (Pierre-De Coubertin), avec un capital de 500$. Pendant quelques années, le curé Edgar Gaudry siège d'office sur le conseil d'administration, présidé par Albert Lacasse, enseignant à l'école secondaire Chomedey de Maisonneuve et paroissien. Le quartier se développe rapidement dans l'Après-Guerre, ce qui se traduit à la caisse par l'adhésion de nouveaux membres. De 1942 à 1950, ses actifs passent de 11 433$ à 217 827$. Conséquemment, en 1951, la caisse achète un terrain en face de l'église pour y construire une succursale et quitter la salle paroissiale.
Le bâtiment, inauguré en juin 1952, est agrandi l'année suivante. Il comprend des logements à l'étage du côté de la rue Lacordaire. En 1958, l'actif de la caisse franchit les deux millions de dollars. En 1967, le conseil achète le terrain voisin sur lequel se trouve un duplex qui est démoli. La succursale est reconstruite sur un étage et rouvre au public en 1968. Un ultime agrandissement est réalisé à l'occasion du 50e anniversaire de la caisse, en 1991. À partir de 1998, la caisse est progressivement fusionnée avec d'autres caisses paroissiales des environs, soit Saint-Herménégilde, Marie-Reine-des-Cœurs, Saint-Donat et Notre-Dame-du-Foyer. Depuis 2018, elle est intégrée à la Caisse du Centre-Est de Montréal. Le bâtiment de la caisse populaire Notre-Dame-des-Victoires est démoli en 2013 pour faire place à des condominiums.
Source photo : Atelier Mercier-Hochelaga-Maisonneuve
