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Atelier d'histoire

Mercier-Hochelaga-Maisonneuve

Parc-école Liébert

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Après la Seconde Guerre Mondiale, on voit apparaitre des parcs-écoles dans les zones en périphéries – moins urbanisés - des quartiers centraux de Montréal. Ce nouveau type d’aménagement est le fruit d’une collaboration entre le Service des Parcs de la Ville de Montréal et les commissions scolaires.

En plus du parc-école St-Émile (Rachel et Davidson) au nord d’Hochelaga, quatre parcs-écoles seront aménagés dans Mercier : le parc-école Mousseau (École de la Vérendrye), le parc-école Guybourg (École Ste-Herménégilde), le parc-école Saint-Fabien (École St-Fabien) et finalement, le parc-école Liébert qui sera le premier à voir le jour dans Mercier.
Bien qu’adopté par la ville et la CÉCM en 1948, il faudra attendre en 1953 pour que le premier parc-école prenne forme. Dans Mercier, le parc-école Liébert est inauguré en janvier 1956 même s’il commence à être utilisé dès l’automne 1955 alors que l’école Ste-Louise-de-Marillac ouvre ses portes le 1er octobre.

Ce parc-école est situé dans le projet domiciliaire du Village Champlain. L’architecte de l’école, Paul Lambert, travailla de concert avec la firme d’architectes-paysagistes McFadzean & Associates. L’école contient des locaux servant exclusivement au parc, des locaux mixtes en plus des salles d’enseignement. Les cours de récréation pour garçons et filles jouxtent l’école. Le parc comprend des terrains de balle-molle et de baseball, un champ d’athlétisme, une surface pavée pour jeux divers et des appareils de jeux pour enfants.

Les journaux de l’époque parlent d’une fréquentation record pour les premières années d’existence du parc-école Liébert. Précisons que nous sommes à l’époque en plein dans le baby-boom avec un taux de natalité de 30 pour mille alors qu’il n’était que de 8,8 pour mille en 2023.

Dans les années 1970, la notion de parc-école ne fait plus les manchettes des journaux. Les parcs et les écoles deviennent deux entités administrées différemment. De plus, la pression démographique force les écoles à utiliser tous les locaux à des fins d’enseignement. Plus tard, des écoles ferment ce qui rend caduc le principe de parc-école. Avec le temps, le prix des terrains augmentant, il deviendrait trop onéreux pour les villes et les commissions scolaires d’avancer un tel projet.

Auteur : André Cousineau
Images : (Vignette) Photo aérienne du parc-école Liébert prise le 24 octobre 1956. Archives de Montréal (VM105-Y-1_0432-005) (Texte) Plan projeté du parc-école Liébert, 1954; Architecture – Bâtiment – Construction, juin 1954, BAnQ

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