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Atelier d'histoire

Mercier-Hochelaga-Maisonneuve

Montée Saint-Léonard

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Cette photo, prise en 1965, annonçait des changements majeurs dans l'Est de Montréal. En arrière plan, on aperçoit une bretelle toute neuve de l'échangeur Anjou, prête à servir. À gauche, le bâtiment était une dépendance du Golf d'Anjou, ouvert de 1937 à 1966 et compris entre l'actuelle rue Pierre-Corneille et l'Autoroute 40. La petite route empruntée par l'automobile s'appelait la montée Saint-Léonard. Tracée au 18e siècle dans le but de relier le village de Longue-Pointe et le chemin du Roy aux terres agricoles plus au nord (côte Saint-Léonard), celle-ci fut élargie et améliorée au fil du temps, notamment avec l'arrivée de l'automobile dans le premier quart du 20<sup>e</sup> siècle. Dans le cadre du projet de la Route transcanadienne, en 1960, le gouvernement québécois décidait de relier l'extrémité est du boulevard métropolitain, ouvert à la circulation en début d'année entre l'Autoroute des Laurentides et Saint-Léonard, à la Route 9 (116) près de Saint-Hyacinthe, via les îles de Boucherville. C'est dans ce contexte, auquel se greffent d'autres raisons impossibles à résumer ici, que la montée Saint-Léonard, devenue la rue de Boucherville au sud de Marseille, fut convertie en autoroute à six voies vers la rive sud.

Image : Montée Saint-Léonard près de l'échangeur Anjou, 1965 (Archives de l'Atelier d'histoire Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, Fonds Anjou)

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